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Rian EvansThe Guardian
The exceptional technique of Nadine Koutcher, from Belarus, had created the strongest of impressions in her concert round, so it mattered less that her fine, stratospheric soprano betrayed the strain in this final. To borrow diving terms, her arias had carried the highest possible tariff in difficulty and, appropriately, it was for her precision in Olympia’s aria from The Tales of Hoffman by Offenbach that she will be remembered. Her instinctive musicality, meanwhile, shone in the more lyrical context of Marfa’s aria from The Tsar’s Bride by Rimsky-Korsakov. The emotion of winning broke through her steely calm..
Leighton JonesBachtrack
As Gilda, 2015 Cardiff Singer of the World 2015 Nadine Koutcher captured the virginal naivety of her character with childlike-innocence. Throughout her performance she was technically perfect, top notes were executed with complete precision. The chemistry between her and Catana was engaging and intense, which made one feel as if one was intruding on that special relationship between father and daughter. By the final scene this had grown to such a depth, one felt the virtual hammer blows of the curse as she died in his arms.
Elodie Olson-CoonsBachtrack
Nadine Koutcher, the Belarusian winner of the 2015 BBC Cardiff Singer of the World competition, was the evening's other standout performance, her soft, throaty soprano melting perfectly into Osborn’s tenor. Meanwhile, the handsome Jean-François Lapointe made for a perfect Guillaume Tell: noble and tender, with a buttery baritone one could easily imagine persuading a nation to revolt. Franco Pomponi’s Gesler was the only weaker link in the cast, although his slightly reedy baritone did strengthen from act to act. (It must be said that the pompous villain is hardly a leading role.) One final mention for Enea Scala’s high notes as Ruodi: I’d have quite liked to see him take his turn as Arnold!
Il'ija Tijumenev, Lev Aleksandrovič MejL'opera oggi
Il soprano Nadine Koutcher è Marfa, l’infelice sposa ambita da tre uomini. I momenti solistici per il suo personaggio sono l’aria del secondo atto «A Novgorod vivevamo vicini» e quella dell’ultimo atto, una vera e propria aria di pazzia in cui il dolore fa scambiare Grjaznoj per l’amato Lukov. In entrambe la cantante bielorussa dimostra sensibilità e una impeccabile linea vocale.
Margherita PanarelliOpera Libera
Il cast di solisti è per la maggior parte all’altezza. Nadine Koutcher è una Marfa sognante ed eterea dal registro acuto scintillante, splendida nell’aria del quarto atto “Ivan Sergeevič, hočeš v sad pojdëm?”.
Leonardo CrosettiLe salon musical
Il soprano bielorusso Nadine Koutcher è l’innamorata e contesa Marfa, vittima suo malgrado di decisioni ed intrighi che ne tracciano il triste destino. La voce è di notevole interesse, delicata e di romantiche intenzioni laddove la parte lo richieda, di volume contenuto ma con una buona proiezione: tuttavia risulta mancante quel piglio che permetta alla parte, orfana della scenicità, di prendere vita, lasciando l’interprete in un limbo irrisolto. Apprezzata da tutti e tutte è l’aria di Marfa che precede il finale.
Christoph Wurzel Online Music Magazin
Leider nur drei Mal trägt Nadine Koutcher mit ihrem schlackenlosen hellen Sopran eine Arie aus dem reichen ¼uvre Rameus bei. Auch diese aber einen weiten Bogen schlagend von der feierlichen Ruhe der Auftrittsarie der Priesterin Aricie (Hippolyte et Aricie) bis zur vokalen Verrücktheit in der Air de la Folie aus Platée, in der es die Sängerin mit brillanter Koloraturakrobatik nur so lachen, kichern und gackern lässt. Aber auch instrumental lässt Currentzis keine Gelegenheit zu musikalischer Klangmalerei aus, sei es das Huhn (La poule) oder der Schüchterne (Le timide) in seinen furchtsam tastenden Bewegungen.
Dominique AdrianResMusica
La Staatsoper aura eu pourtant très vite l'occasion de tester cette nouvelle production comme si elle était déjà un spectacle de routine : dès cette troisième représentation, les défections se multiplient, avec ce que cela veut dire d'apprentissage hâtif par les remplaçants. Au lieu de Sonya Yoncheva, c'est la jeune Nadine Koutcher qui chante le rôle principal, et elle le fait avec une certaine passivité expressive peut-être due aux circonstances, mais aussi et surtout avec une grande maîtrise de son instrument. Hors une lettre plus chantonnée que dite au dernier tableau, la lauréate du célèbre concours de Cardiff conquiert le public par une parfaite maîtrise de tous les enjeux techniques du rôle, jamais prise en défaut ni par les lignes, ni par les aigus, ni dans la vivacité du dialogue.
Laurent BuryForumOpera.com
Révélation avec Nadine Koutcher, récente lauréate du premier prix au concours de Cardiff : cette récompense était justifiée, car sa Mathilde est fort belle : naturelle, limpide et fraîche, avec toute la distinction qui sied à cette noble dame.
Maurice SallesForumOpera.com
En revanche, à quelques nuances près, la distribution est des plus satisfaisantes. Nuances d’ailleurs moins vocales, en ce qui concerne Nadine Koutcher, dont le vibrato initial s’estompe rapidement et dont les trilles n’ont pas tous la même netteté, que scéniques. Grande et bien faite, la chanteuse ne donne guère l’image de la fragilité et quand elle survient du fond de la scène dans la robe émeraude qui découvre ses épaules, elle évoque davantage l’énergique Maureen O’Hara qu’une créature déjà marquée par la mort. Elle parvient néanmoins dans les scènes suivantes à brider sa vitalité et à camper de façon crédible l’abattement, puis l’égarement. Vocalement, l’émission est franche, l’homogénéité sûre, les aigus précis, le souffle long, l’agilité respectable et la projection de qualité. Sans nul doute, une Lucia de premier plan !
A.M. ChouchanLa Depeche
La production de «Lucia di Lammermoor» de Donizetti montée au Capitole en 1998 par Nicolas Joël, n'a pas pris une ride. Les riches décors et costumes d'Ezio Frigerio et Franca Squarciapino, les éclairages raffinés de Vinicio Cheli ne se contentent pas d'illustrer le drame : ils lui ajoutent une dimension onirique, notamment dans la scène de la folie de Lucia. Réalisée par Stéphane Roche, la mise en scène laisse aux chanteurs le soin d'incarner leurs personnages sans mettre en péril la qualité du chant. Dans le rôle de Lucia, la soprano Nadine Koutcher est une révélation. D'une voix toujours contrôlée et souple, elle vit intensément son rôle sans le surjouer. Art des nuances, beauté des sons filés, facilité des vocalises : sa Lucia est d'une admirable pureté stylistique. A ses côtés, le ténor Sergey Romanovsky, Edgardo, ne manque ni de sensibilité ni de séduction vocale. Le chanteur russe sait se servir de sa technique pour camper un personnage très attachant.
Par Damien DutilleulOlyrix
Le prestige de la distribution s’étend bien sûr aux trois rôles féminins. Nadine Koutcher, remplaçante de Sabine Devieilhe (lire notre article), conquiert le public en Olympia par son jeu (bien servie, il faut le dire, par un livret et une mise en scène drolatiques) ainsi que par ses trilles, vocalises et notes piquées suraiguës, techniquement bien réalisés.